Chapitre 4: Un jeune garçon Un jour, en promenade dans ces bois qu'ils affectionnaient tant, Victoria et Amaël trouvèrent un jeune garçon, recroquevillé sur lui-même, sale. Il dormait pourtant paisiblement au clair de lune; Victoria s'approche doucement de lui, et tenta de le réveiller. A sa vue, le jeune homme fut effaré; à la vue d'Amaël, il fut terrorisé; mais les deux jeunes gens retinrent ce garçon, lui demandant ce qu'il faisait là.
Il s'était tout simplement enfui de chez lui, car il en avait marre de la vie que lui faisaient ses parents; Amaël regarda Victoria, qui, lui rendant son regard, sut qu'ils pensaient la même chose. Ils l'amenèrent donc au château, lui offrant l'hospitalité et le couvert. Le jeune Arald (car tel était son nom) fut d'abord rebuté parle faste du manoir, les riches tentures et broderies que Victoria avait confectionnés, dans sa longue et paisible attente des retours de chasse de ses amis, qui lui rappelaient le château de ses parents.
Cependant, il rencontra vite les seigneurs Pych et Azazel, avec qui il s'entendit bien; après avoir rencontré le duc Michaël, il accepta finalement de demeurer en ces lieux.
Le rituel fut donc accompli et se passa bien. Un nouveau membre de cette guilde de marchands était né...
Victoria
Des années après, dame Victoria retrouva un manuscrit signé de la main d'Arald, qui contait son arrivée au manoir...Trempée de la tête aux pieds, une silhouette encapuchonnée gravissait une colline sur son cheval.
Arrivé au sommet, cet homme aperçut un sombre manoir se dessinant dans la brume quelques milles plus loin. C'était moi bien entendu.
J'avançai sous la pluie battante jusqu'à la grande porte, descendis de mon destrier et appelai ; mais je n'entendis rien d'autre que le miaulement d'un chat noir et le battement d'ailes de quelques corbeaux.
Je voulus frapper à la porte grâce à un lourd anneau décoré mais dès que je tendis la main, la porte s'ouvrit d'elle même, un vent glacial s'engouffra à l'intérieur ...
"charmant" pensai-je.
J'avançai de quelques pas mal assurés et la porte derrière moi se referma toute seule d'un bruit sec.
J'appelai derechef d'une voix qui se voulait parfaitement claire et sure d'elle. Rien pendant quelques instants, puis une voix grave et lente derrière moi :
"Que puis-je pour vous jeune seigneur ?"
De surprise je me retournai et vis un homme au teint extrêmement pâle avec une grande cape noire. N'oubliant pas la politesse (surtout pas en ce genre de moments) j'enlevai mon capuchon découvrant un visage endurci avec un fort menton et des cheveux blonds bien coiffés, ainsi qu'une fine couronne d'or assez modeste et sans ornements. Je m'agenouillai et dit :
"Seigneur Amael je présume ? Je suis Arald, pour vous servir.
-Non, seigneur Amael est bien plus impressionnant, il est dans la salle du trône, je vais vous y conduire."
Le valet ne marchait pas, il flottait à quelques pouces du sol et se déplaçait rapidement, de sorte que j devais marcher à vive allure.
Il arriva face à une grande porte ornée de symboles splendides et mystérieux puis disparut d'un coup devant mes yeux, j'étais au comble de de la sérénité et de la tranquillité. Je ne pouvais plus reculer de toute manière, ma décision était prise. J'ouvris la porte et découvrit un grand tapis rouge, sur les côtés d'immenses piliers montaient au plafond et des statues (en étais-ce vraiment ?) de gargouilles taillées dans du saphir me fixaient. Plus loin j'entrevoyais non pas un mais quatre trônes que distinguais mal à travers la brume qui régnait, même à l'intérieur de la salle, des torches aux flammes pourpres étaient fixées sur les murs. J'avançai et là je vis, en effet, celui qui sans nul doute était le seigneur Amael.
Il n'avait pas le teint blanc de son serviteur, mais la peau de la blancheur pure d'un nuage. Ses yeux était rouges et cernés et son costume magnifiquement terrifiant. On pouvait ressentir une aura noire qui l'enveloppait, nous faisant comprendre que c'était lui le maître. A ces côtés se tenaient trois autres seigneurs qui me fixaient également. Je m'agenouillai de nouveau et dis.
"Salutations noble Amael, je suis Arald, le nouveau seigneur de Valdor, pour vous servir.
J'ai voyagé jour et nuit de cette contrée fort lointaine pour me présenter à toi, ainsi qu'à vous, seigneurs Micka, Pyc et ..."
Je n'avais point remarqué mais celui qui se dénommait Mortal soul était en réalité une femme, et drôlement dévêtue qui plus est. C'est le désavantage des courriers sur parchemin, on se sais jamais à qui l'on a vraiment affaire. Si j'avais su que ces personnes étaient aussi effrayantes j'aurais peut être été plus réticent. Mais qu'importe, j'étais sur place.
"et dame Victoria. Puis, en m'adressant à tous :
J'ai échangé quelques messages avec seigneur Amael qui m'a prié de me rendre à votre manoir ... me voilà. Je souhaiterais rejoindre votre alliance, le permettez-vous ? J'essaierais de vous aider du mieux que je peux bien que je risque de ne pas être bien utile pour les débuts. Mon royaume, Valdor, est grand ouvert au commerce, et mon industrie fonctionne pleinement. Je n'ai cependant pas une très grande armée car je ne souhaite pas étendre ma domination sur d'autres seigneurs qui ont les mêmes droits que moi, et si elle s'agrandit, ce sera pour la défense. En parlant de défense, je poursuis un objectif de créer la plus grande place forte que ces terres n'aient jamais connues. Je me suis présenté, à vous de délibérer si je mérite ou non de faire partie des vôtres."
Ils commencèrent à murmurer des choses entre eux, je les observais, en espérant pouvoir sortir vivant d'ici ... bien que je ne sais pas ce qui serait le mieux pour moi, sortir vivant ou mort ?
Arald
Chapitre 5 : le jeune Azazel A mon arrivée au manoir, les étoiles brillaient dans le ciel; le portier, bizarrement m'avait fait attendre toute la journée, et je ne devais pas tarder a savoir pourquoi.
Après avoir passé un somptueux vestibule, un valet me conduisit a un salon tout de noir, rouge et pourpre décoré.
Nerveusement, je déroulais mon parchemin et déclamais mon message :
«-Salut a vous nobles marchands !
Je viens du lointain continent 4 pour vous parler personnellement.
J'avais envoyé un émissaire mais malheureusement il s'est fait dévorer par des griffons sauvages !
Je viens vers vous car je suis las de l'incessant discours de guerres et de massacres de mon actuelle alliance ...
Depuis peu je commence à me passionner pour le commerce avec mes pairs.
En me promenant dans les archives de mes bibliothèques, j'ai trouvé une anecdote sur votre alliance et ai pensé que vous pourriez peut être envisager de me prendre dans votre sombre et somptueux manoir.
Puisse votre commerce être riche de transactions profitables pour vous tous.
Azazel»
Soudain, après avoir rangé mon message, je me senti happé par derrière pendant qu'une lame froide et brillante se posait sur le fil de ma gorge :
«-Aha ! Je t'ai eu sale espion ! Qui t'envoie ? Réponds ou je te torture !»
«-Du calme Arald» dirent en cœur les BLK «il n'a pas l'air d'être un espion» ajouta un seigneur richement vêtu de noir et rouge, le Seigneur Pyc .
Le-dit Arald me lâcha et s'excusa :
«-Bienvenu guerrier, je me nomme Arald le méfiant, écuyer des BLK, ce serait un plaisir de t'accueillir dans le manoir mais le dernier mot sera prononcé par notre prince. Je partirai en voyage dans quelques minutes, mais en attendant assied toi (sur le deuxième banc, le premier étant piégé) et prends une tisane à la camomille ... surtout pas celle à la menthe ! Et discutons de ta candidature dans ce bon climat de sécurité, confiance et sincérité qui règne chez nous.»
Comme me le dit Arald, je m'assis et attendis de parler avec le seigneur Pyc.
A ma droite, d'une porte ouverte, apparu une dame toute de pourpre vêtue et glissant sur le sol.
Elle m'apparut comme telle et je fus hypnotisé par sa grâce naturel et son teint pale.
En arrivant prés de moi, elle me demanda d'où je venais, qu'elle était ma position dans le monde, mes avancées technologie et nous conversâmes jusqu'au milieu de la nuit.
Pourtant, à ma gauche, se trouvait une porte qui me mettait mal à l'aise. Elle était normal d'apparence mais, autre que son bois sombre, il émanait d'elle une aura glaciale et hypnotisante en même temps.
Et d'un coup, d'un seul, un froid inhabituel parcourut la pièce, et la grande porte s'ouvrit lentement. Le Prince Amaël, suivi de son plus fidèle allié, le richissime Duc vampire Micka. De son regard perçant, il dévisagea le mortel qui se prénommait Azazel, et lui dit d'un ton glacial, digne des plus grands seigneurs de la mort:
- Bienvenue, jeune Azazel, dans ma modeste demeure. Que veux-tu de si important pour oser entrer en notre manoir?
Victoria, la dame de pourpre vêtue, tendit le parchemin à Amaël, qui la remercia d'un sourire.
"Salut à vous nobles marchants !
Je viens du lointain continent 4 pour vous parler personnellement.
J'avais envoyé un émissaire mais cet incapable s'est fait dévorer par des griffons sauvages !
Je viens vers vous car je suis las de l'incessant discours de guerres et de massacres de mon actuelle alliance ...
Depuis peu je commence à me passionner pour le commerce avec mes pairs.
En me promenant dans les archives de mes bibliothèques, j'ai trouvé une anecdote sur votre alliance et ai pensé que vous pourriez peut être envisager de me prendre dans votre sombre et somptueux manoir.
Puisse votre commerce être riche de transactions profitables pour vous tous.
Azazel"
A la fin de sa lecture, Amaël regarda ses amis et alliés. La majorité d'entre eux semblait approuver la venue d'Azazel.
- Bien, Dit Amaël, si personne ne s'oppose a la venue du sang neuf, et si le principal concerné s'engage à faire du commerce et à respecter le pacte de sang, alors je ne vois aucun inconvénient a ce qu'Azazel rejoigne notre groupe.
Tout fier, mais appréhendant le Pacte de Sang, je répondis face a ces Seigneurs riches et beaux :
«-Merci, mon Prince, merci de votre confiance.
Je ne vous décevrais pas, ou si cela doit arriver j'en assumerais la pleine responsabilité !
Je me soumettrais aux traditions, aux commerce et à toutes les règles qui font de simples personnes des marchands de grands ordres.
Vive les BLK et leur commerce.»
Et je repartis vers mon royaume avec contre mon cœur l'acte de ralliement a l'alliance des BLK pour en informer mes gens.
Quand je fis l'annonce, mes vampires m'acclamèrent et dans une gerbe effroyable de sang festoyèrent joyeusement pour cette nouvelle.